Qui suis-je ?

Bretonne d'origine, et Bordelaise de fait, j'aime ces lieux, leurs histoires et leurs cultures. Et j'aime parcourir le monde. Paysages, architectures, œuvres d'art, tout m'inspire, mais c'est lorsque je transforme les souvenirs en création que je suis le plus heureuse.

Je suis diplômée en design sensoriel, et travail de la céramique, ce retour aux éléments naturels, me parle. Terre, eau, air, feu : les quatre étapes indispensables dans ce long chemin nécessaire à la réalisation d'un objet. La terre, ici une porcelaine de grande qualité venant de Limoges, doit d'abord être mise en forme, à l'eau, puis séchée patiemment. Plus le séchage est long et doux, plus la pièce sera solide : plusieurs semaines sont nécessaire pour les petites créations. Elle est ensuite poncée à la main, et cuite une première fois à 950°C. Elle est enfin lavée, séchée, émaillée, et recuite, cette fois à 1250°C. C'est cette très longue cuisson, de plus de dix heures, et cette forte température qui donne sa qualité à la porcelaine. Mais c'est aussi l'épreuve du feu : toutes les pièces n'y résistent pas. La terre a une mémoire, et les raccords, ou les retouches cassent souvent lors de ce second feu, sans parler des émaux qui créent toujours la surprise... Une troisième cuisson, voire une quatrième, sont encore nécessaires pour appliquer la peinture, les motifs ou l'or. La porcelaine est exigente, mais son travail est récompensé : finesse, solidité, un blanc presque transparent, jeu de mat et de brillant : j'adore cette matière !

Cette porcelaine n'a rien à voir avec la "porcelaine froide", à base de farine de maïs, ou avec la pâte polymère, qui est du plastique. Celle que j'utilise est une matière noble et durable, car je refuse de faire des bijoux jetables peu qualitatifs.

Je cherche à faire des créations qui ont du sens par rapport à notre monde, qui transmettent l'émotion du fait-main, mais aussi l'élégance, et le raffinement pour mettre en valeur la personne qui l'utilise.
VM